Traduction d’un article de Kate McFarland initialement publié sur Basic Income News.
Kathleen Wynne, Première ministre de l’Ontario, a annoncé le 24 avril les détails de l’expérimentation de revenu minimum garanti dans la province.(suite…)
Traduction d’un article d’Andre Coelho initialement publié en anglais sur Basic Income.
Fabiano Horta. Photo : G1 Região dos Lagos.
Fabiano Horta, maire de Maricá au Brésil, vient d’étendre le revenu universel en vigueur dans la ville à l’ensemble de ses concitoyen·ne·s. Il veut également en décupler le montant d’ici la fin 2017.
Traduction d’un article de Sandro Gobetti initialement publié en anglais sur BasicIncome.
Le Réseau Italien pour le Revenu de Base (BIN Italia) vient de publier son dernier ouvrage : Revenu garanti et innovation technologique, entre algorithmique et robotique.
Publié en mars 2017, c’est le septième volume de la série des « Cahiers pour le revenu » (QR – Quaderni per il Reddito) que produit l’association. Au long des 180 pages de l’ouvrage, une quinzaine d’auteurs apportent leur pierre au débat italien autour de la robotisation, l’économie de plateformes (rémunération à la tâche), l’intelligence artificielle et bien sûr le revenu de base.
Traduction d’un article de Kate McFarland initialement publié en anglais sur BasicIncome.
Wayne Simpson, Greg Mason et Ryan Godwin, de l’université du Manitoba, ont co-écrit un article de recherche sur l’expérimentation, entre 1974 et 1979, d’un revenu minimum garanti au Manitoba (Manitoba Basic Annual Income Experiment, « Mincome »).
Le congrès du réseau mondial pour un revenu de base (Basic Income Earth Network, BIEN) s’est tenu à Séoul du 7 au 9 juillet. Le dernier jour avait lieu l’assemblée générale de l’association, où des décisions importantes ont été prises.
Le conseil australien des services sociaux (Australian Council of Social Service, ACOSS) organise sa conférence nationale à Sydney les 17 et 18 novembre. Le revenu de base est au programme.
Les travaux préliminaires à l’étude pilote de revenu minimum garanti en Ontario suivent leur cours, selon les déclarations récentes de l’ancien sénateur conservateur Hugh Segal. Un rapport plus complet est attendu mi-septembre.
Depuis 2000 se tient tous les ans en Norvège le Protestfestivalen, avec comme objectif de lutter contre l’impuissance et l’indifférence, tout en promouvant l’action politique. Cette année le festival aura lieu du 4 au 11 septembre, et le revenu de base fera partie des sujets abordés.
Australian Fabians — le plus ancien laboratoire d’idées australien, classé à gauche — organise une table ronde sur le revenu de base à Haymarket le 9 septembre.
Jeremy Corbyn, leader du Parti travailliste, a récemment déclaré dans une interview au HuffPostUK qu’il « examinait naturellement » l’idée du revenu base, tout comme John McDonnel, chancelier fantôme également travailliste.
La semaine dernière, 35 économistes ont co-signé une tribune demandant à la Banque d’Angleterre et au Trésor britannique de mettre en place de nouvelles mesures afin de relancer la croissance. Parmi elles, le transfert direct d’argent aux citoyens.
Le Movement for Black Lives (MBL), réseau d’organisations derrière le mouvement états-unien Black Lives Matter (BLM), a publié le premier août son premier manifeste. Le texte appelle à l’établissement d’un revenu de base universel pour tous les habitants du pays, avec une part supplémentaire octroyée aux afro-américains pour réparations.
Le Parti Pirate d’Australie vient de déclarer officiellement son soutien au revenu de base (sous la forme d’un impôt négatif) dans un communiqué du 14 juin 2016.
Le 5 juin, les Suisses ont donné leur avis par votation sur plusieurs sujets, dont l’instauration d’un revenu de base universel. Même si le texte n’en spécifiait pas le montant, l’initiative populaire avançait une somme mensuelle de 2500 francs par adulte (50 % du revenu moyen) et 625 francs par enfant.
L’ingénieur en informatique Tim Berners-Lee, connu pour être l’inventeur principal du World Wide Web en 1989, a reçu cette année le prix Charleston-EFG Keynes, attribué pour « talents remarquables et inter-disciplinaires, dans l’esprit de la vie, des travaux et de l’héritage de John Maynard Keynes ».
Berners-Lee a récemment été interviewé par The Economist, à propos notamment de cette distinction. Dans l’entretien, Soumaya Keynes, qui fait partie de la famille de l’économiste John Maynard Keynes et est chroniqueuse à The Economist pour les questions économiques, lui a posé la question suivante : « Faites-vous partie de ces technologues en faveur du revenu de base ? ». Tout en reconnaissant que le sujet était complexe, Berners-Lee a montré qu’il était favorable à l’idée, mettant notamment en avant la relative simplicité et l’efficacité de la mesure (qu’il a qualifiée de « système doux »), et approuvant l’idée qu’un revenu de base pourrait permettre de réduire la fracture numérique.
Presque tous les militants du revenu de base que je connais le présentent comme un instrument de justice sociale. Je suis évidemment d’accord mais, à mon avis, la réduction des inégalités n’est que la seconde des trois principales raisons pour lesquelles défendre un revenu de base, appelé revenu citoyen ici en Grande-Bretagne.
La KELA, la structure en charge de la sécurité sociale en Finlande, a publié le 30 mars dernier son rapport préliminaire à l’expérimentation d’un revenu de base en Finlande (Lire ici le résumé en anglais). Le rapport détaille plusieurs modèles possibles de revenu de base, comme un revenu de base global — qui remplacerait l’ensemble des prestations existantes —, un revenu de base partiel et un impôt négatif entre autres.
Après étude des différentes options, le groupe de travail recommande l’expérimentation d’un revenu de base partiel pour la durée de l’étude (2017-2018). Selon le rapport, cette proposition « fusionnerait une bonne part des allocations existantes, permettant ainsi d’assurer une sécurité financière ; les aides conditionnées au revenu resteraient globalement inchangées ». L’organisme recommande par ailleurs l’étude conjointe d’échantillons nationaux et régionaux.
Après avoir pris connaissance du rapport, le gouvernement Finlandais va désormais décider du cadre et des modalités de l’expérimentation. Le rapport final du groupe de travail de la KELA sur la question est, quant à lui, attendu pour le 15 novembre.
Le seizième congrès du réseau mondial du revenu de base (Basic Income Earth Network, BIEN) se déroulera à Séoul du 7 au 9 juillet 2016. Le thème retenu est : « Revenu de base et transformations sociale et écologique ». Militants, personnalités politiques et académiques de toute la planète débattront de l’actualité du revenu de base et de ses futurs possibles dans le contexte des crises économique et écologique mondiales.
À la suite de l’élection de Jeremy Corbyn à la tête du Parti Travailliste de Grande-Bretagne, John Mcdonnell a été nommé Chancelier de l’Échiquier Fantôme. Ce titre informel désigne le porte-parole, sur les questions économiques, de l’opposition au Parlement britannique.
McDonnell est un partisan du revenu de base. Le 4 mars 2014, il avait animé un débat sur le revenu citoyen dans le cadre du « Parlement du Peuple », une série de conférences organisée par le député au sein de la Chambre des Communes à Londres. À cette occasion il a détaillé«l’importance d’un revenu citoyen dans la situation actuelle, et comment son application peut devenir politiquement réaliste ». Il a également prononcé un discours le 6 juin de la même année lors de la conférence de Citizen’s Income Trust, l’organisation britannique de référence pour ce qui concerne le revenu de base.
John McDonnell, âgé de 64 ans, est député travailliste depuis 1997. Il a dirigé avec succès la campagne du socialiste radical Jeremy Corbyn, dernièrement élu leader du parti travailliste. Grâce à sa nomination, McDonnell sera désormais en première ligne pour affronter l’actuel ministre des Finances, le conservateur pro-austérité George Osborne.
Article initialement publié par Toru Yamamori sur BasicIncome.
Plusieurs articles d’une revue d’étude sur le revenu de base détaillent les liens entre le livre de Thomas Piketty et le revenu universel.
Après le retentissant succès commercial et critique de son livre « Le capital au XXIe siècle », Thomas Piketty a répondu à la fois aux détracteurs et aux défenseurs du Revenu de Base sous la forme d’un article publié dans le dernier numéro de Basic Income Studies. Dans l’introduction de cette revue, Michael Howard décrit Piketty comme « réservé (…) sur l’idée de considérer un transfert monétaire comme solution miracle ». Toutefois, ce dernier est depuis 1997 un défenseur de l’impôt progressif et de certaines propositions de revenu de base, tout particulièrement sous la forme de l’impôt négatif. Bien qu’il tienne un discours conforme à ses déclaration précédentes sur le rôle de l’État-providence, il se déclare en faveur de « transferts monétaires universels au profit des enfants dépendants ». Malgré ses désaccords avec le revenu de base, il le reconnaît toutefois comme un sujet méritant discussion.
Dans le même numéro de Basic Income Studies, plusieurs contributeurs discutent le livre de Piketty sous plusieurs angles. Ainsi George Grantham essaye-t-il de déterminer si la position de Piketty est soluble dans l’économie hétérodoxe, tout en reconnaissant que le capitalisme s’accommoderait probablement d’un revenu de base peu élevé. Plus loin, Louise Haagh avance dans son article, comme Piketty, que le revenu de base n’est pas une formule magique, mais plutôt un outil essentiel pour mener une politique progressiste, promouvant l’équité sociale et le développement. Dans sa contribution, Karl Widerquist insiste sur la tendance des entrepreneurs à devenir rentiers, mais aussi sur le fait que les inégalités en hausse dépendent à la fois de la différence entre le taux de retour sur investissement et la croissance de l’économie (le fameux « r > g »), mais aussi de la richesse que les capitalistes dépensent dans l’économie. Il avance qu’en plus de l’impôt progressif, il faudrait imposer le patrimoine. Un dispositif à coupler pour lui avec une forme de redistribution des richesses ou de revenu de base.
La couverture du numéro de Basic Income Studies.
Ces auteurs, comme les autres qui ont aussi détaillé leur lecture du « Capital au XXIe siècle » dans le dernier numéro en date de Basic Income Studies (Ruben Lo Vuolo, Geoff Crocker et Harry Dahms), sont globalement unanimes pour dire que les problèmes sociaux sont issus des inégalités de revenus. Partant, de nouvelles formes de redistribution des richesses, ou le renforcement des dispositifs existants, sont pour eux essentiels pour retrouver un équilibre social, ou du moins réduire les inégalités dans un premier temps. À l’arrière-plan, pas encore abordée, demeure la question prégnante des instances politiques décisionnaires, qui penchent actuellement très fortement en faveur des membres les plus riches de nos sociétés.
Article initialement publié par Andre Coelho sur basicincome.org.