Auteur/autrice : Maxime Vendé

  • Le discours de Scott Santens à la Chambre des communes du Canada

    Le discours de Scott Santens à la Chambre des communes du Canada

    Scott Santens, militant pour le revenu de base, a récemment prononcé un discours devant la chambre basse du Parlement canadien.

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  • Revenu universel : dépasser le théorème d’impossibilité

    Revenu universel : dépasser le théorème d’impossibilité

    Un article de Marc-Antoine Sabaté pour la revue Esprit fait le point sur l’état du débat en France autour du revenu sans condition.

    Il explore différents pans du sujet : le débat philosophique à réinvestir ; la (non-) question du financement ; l’acceptabilité sociale à construire ; la faisabilité des différentes propositions ; la (fausse) avancée des expérimentations ; et enfin la compatibilité avec l’idée de sécurité sociale.

    Loin de s’épuiser dans la seule question de son financement, la faisabilité du revenu universel doit dès lors être plus généralement envisagée à partir de l’écart, de la tension inévitable entre, d’une part, le choix de sa mise en place, les justifications politiques de ce choix et la manière dont il s’incarne dans les modalités retenues et, d’autre part, les multiples effets systémiques qu’il devrait entraîner. Écart, autrement dit, entre ce qui motive l’idée et ce que, soutenable, elle permettrait dans les faits ; entre les différentes promesses de justice sociale et d’autonomie individuelle qui la portent et la réalité incertaine de ses conséquences économiques et sociales.

    Au terme de cet article clair et accessible, il considère que l’idée du revenu inconditionnel peut progresser à condition que les débats avancent sur deux axes : les effets socioéconomiques des multiples « versions » de revenu universel ; et la réincarnation des options politiques portées par les  divers projets, permettant ainsi de faire un réel choix de société.


    Illustration : Carlos Pernalete Tua.

  • Contrôle des chômeurs : quand Isabelle Maurer, au RSA, nous parle revenu universel et robotisation

    Contrôle des chômeurs : quand Isabelle Maurer, au RSA, nous parle revenu universel et robotisation

    Une intervention d’Isabelle Maurer sur LCI où elle évoque son expérience, la destruction d’emplois liée à la robotisation et l’impossibilité actuelle de fournir un emploi à chacun·e.

     


    Illustration : © LCI.

  • Le Journal du revenu de base : avril 2018

    Le Journal du revenu de base : avril 2018

    Le tour d’horizon de l’actualité du revenu de base et des sujets liés.

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  • Rapport : Chemins vers un revenu de base universel – Argumentaire pour un fonds d’expérimentation

    Rapport : Chemins vers un revenu de base universel – Argumentaire pour un fonds d’expérimentation

    La Royal Society of Arts (RSA) britannique a publié un rapport plaidant pour la création d’un fonds d’expérimentation de « revenu de base ». (suite…)

  • Revenu de base : une expérimentation dès l’an prochain ?

    Revenu de base : une expérimentation dès l’an prochain ?

    Un article de Solène Méric pour Aqui revient sur le lancement hier par 13 présidents de département d’une enquête citoyenne, qui pourrait déboucher sur une expérimentation l’an prochain.

    Non seulement le RSA n’a pas fait ses preuves, mais « il souffre d’une image stigmatisée », expliquant en partie un taux de non recours particulièrement élevé, frôlant les 35%. Autre limite de ce dispositif pointé par Jean-Luc Gleyze: « le RSA ne prend pas en compte la réalité des parcours professionnels et des parcours de vie ».

    Et pour cause, « pendant longtemps, on a considéré que pauvreté (et donc le RSA) rimait avec assignation à résidence. Or désormais, on voit bien que beaucoup de personnes doivent faire face à la pauvreté alors même qu’elles sont en activité, comme par exemple de nombreux agriculteurs, ou encore des personnes qui lancent leur activité, et qui ne peuvent pas se sortir un salaire durant plusieurs mois. » explique l’économiste Daniel Cohen, également présent ce jeudi. « Il en va de même pour les aidants qui s’occupent de leurs proches âgés, affaiblis ou handicapés, et qui doivent mettre leur vie professionnelle entre parenthèse. Enfin, se pose aussi la question des jeunes de 18 à 25 qui ne peuvent pas être bénéficiaires du RSA, et dont 24% vivent en dessous du seuil de pauvreté », liste encore Jean-Luc Gleyze.

    À noter que les 18 scénarii qui vont êtres étudiés par l’Institut des Politiques Publiques prévoient un montant de « revenu de base » dépendant de la condition de chaque bénéficiaire. Pas de quoi parler d’universalité pour l’instant, donc. Ni de dépasser l’effet stigmatisant des dispositifs actuels de protection sociale.


    Illustration : © CD 33.

  • The Future of Jobs: Working on Being Human

    The Future of Jobs: Working on Being Human

    Une tribune en anglais de Michael Laitman pour Basic Income applaudit le transfert de tâches humaines vers les robots. Une révolution heureuse pour l’auteur, à condition qu’on octroie parallèlement à tou·te·s les moyens de vivre, indépendamment d’un salaire.

    The sooner we acknowledge the inevitable redesign of our socio-economic infrastructure, in a way that jobs will no longer exist in the same sense as before, we will come to grips with the necessity to provide for the basic needs of all members of society.

    Whether we do it through some form of Universal Basic Income, or any other technical mechanism, we must understand that a change of social values is the core issue at hand: Every country’s leadership must acknowledge that looking out for the basic needs of every citizen—food, shelter, clothing, education and health—is their top priority.


    Illustration : CC 0 Raysonho.

  • Le revenu de base : pansement sur une jambe de bois ou solution ?

    Le revenu de base : pansement sur une jambe de bois ou solution ?

    Un article en anglais d’Anna Dent pour la RSA s’interroge sur les bénéfices et les limites à attendre d’un revenu inconditionnel pour les travailleurs et travailleuses pauvres.

    Basic income would supplement the income of people in low paid work, whether through reasons of under-employment, low wages, or insecure and unpredictable shifts and contracts. So it would have the immediate effect of increasing household income and providing more security and stability in income levels.

    However, it would be open to the same arguments that apply to tax credits and housing benefit currently – that they are subsidising employers, enabling them to maximise profits by paying low wages, knowing that state benefits will pick up the slack. If employers can’t or won’t pay wages high enough to keep workers above the poverty line, paying a basic income might lift people out of poverty, but would it also have any impact on the structural issues in the labour market?


    Illustration : CC 0 Jon Tyson.

  • Comment s’émanciper des « boulots à la con » ? David Graeber disserte au Collège de France

    Comment s’émanciper des « boulots à la con » ? David Graeber disserte au Collège de France

    Un article de Léa Casagrande pour Les Inrockuptibles revient sur l’intervention de David Graeber au Collège de France le 22 mars.

    Les ébauches de réponses se situent, à l’instar de la double casquette de Graeber, à deux niveaux. Non seulement, dans la possibilité d’étudier les projets de transformations sociales à l’université, et c’est là l’enjeu de son récent ouvrage Pour une anthropologie anarchiste, qui ambitionne de tracer les prémices de ce qui pourrait devenir une « théorie radicale ».

    Mais, également, dans des actions concrètes qui permettraient de modifier le paysage social, à l’instar du revenu de base universel que l’anthropologue perçoit non comme une finalité mais une transition vers une société qui ne serait plus sous le joug des « boulots à la con ».


    Illustration : © Éric Piermont / AFP.

  • Les surfeurs de Malibu et le revenu de base

    Les surfeurs de Malibu et le revenu de base

    Un article de Robert Cauneau présente le débat philosophique entre Philippe Van Parijs et John Rawls autour du « surfeur » coupé de la société. Mérite-t-il un revenu de base ?

    Rawls s’y montre opposé : « Prenons les surfeurs de Malibu. S’ils passent leurs journées à faire du surf, il ne serait tout de même pas juste de demander à la société de subvenir à leurs besoins ! »

    Derrière cette controverse, une question fondamentale est donc posée : faute de réciprocité, le revenu de base est-il moral ?

    Parfois qualifié avec humour d’« avocat des surfeurs », Van Parijs n’a de cesse par la suite de réfléchir à cette objection et d’y proposer des réponses.


    Illustration : CC 0 AQUACHARA.

  • Les tournois de l’Académie : « Revenu universel : danger ou solution ? »

    Les tournois de l’Académie : « Revenu universel : danger ou solution ? »

    Une émission animée par Florence Hainaut et Bruno Coppens sur la RTBF présente et met en débat le revenu sans condition. Pendant 1h45, l’émission enchaîne les interventions et les points de vues.

    Tour à tour, un étudiant, une personne de la société civile et un expert viendront pendant 2 fois 5 minutes exprimer leur point de vue sur la question. Sans tabou et sans censure, tous les arguments sont permis ! Pour en débattre, des personnalités aux avis divergents, Philippe Van Parijs, docteur en philosophie de l’université d’Oxford et docteur en sociologie de l’Université Catholique de Louvain et Anne Eydoux, maîtresse de conférences au Cnam, chercheuse au Centre d’études de l’emploi et du travail (CEET) et au Laboratoire interdisciplinaire de sociologie économique (Lise). Mais aussi des représentants de la société civile, notamment Philippe Defeyt et François Perl.


    Illustration : © RTBF.

  • Aide sociale : ce sera un revenu de base lorsqu’il sera universel et inconditionnel

    Aide sociale : ce sera un revenu de base lorsqu’il sera universel et inconditionnel

    Un communiqué du Front commun des personnes assistés sociales du Québec (FCPASQ) revient sur la qualification abusive de « revenu de base » pour désigner le projet de loi récemment présenté au Québec.

    Ce faux revenu de base est l’introduction d’une nouvelle catégorie à l’aide sociale qui garantit une différence de traitement. Si les personnes en situation de handicap ont des besoins particuliers, elles partagent avec l’ensemble des personnes assistées sociales des préoccupations communes : suffisamment d’argent pour vivre, subir moins de préjugés et avoir accès à des mesures d’employabilité et d’intégration sociale adaptées à leur réalité. Or, actuellement, chaque programme est traité différemment et cela crée des injustices.


    Illustration : FCPASQ.

  • Amartya Sen et le revenu de base

    Amartya Sen et le revenu de base

    Un article de Robert Cauneau présente la pensée de l’économiste et philosophe Indien, en lien avec un revenu sans condition.

    Il se démarque des autres penseurs « libéraux-égalitaires », notamment de John Rawls, en considérant, d’une part, que la justice sociale est moins une affaire de principes et de règles, de procédures idéales pour obtenir une diminution des inégalités, qu’une démarche concrète et pragmatique de lutte contre les inégalités et, d’autre part, que l’octroi de droits formels est tout à fait insuffisant pour assurer la justice sociale, ce qui nécessite la prise en compte des « capabilités » des individus.


    Illustration : CC BY-SA 2.0 Fronteiras do Pensamento.

  • Ils testent le revenu universel : un an, c’est beaucoup et peu à la fois

    Ils testent le revenu universel : un an, c’est beaucoup et peu à la fois

    Un reportage de Matthieu Jublin pour LCI suit, chaque mois, les trois premières personnes bénéficiaires du tirage au sort organisé par Mon revenu de base.

    « Si c’était un revenu de base à vie, j’aurais pu me racheter une voiture plus vite, en faisant un crédit, et chercher du travail plus facilement », estime Denis, qui reste pour l’heure limité à son village. « J’aurais eu plus de temps pour préparer une formation, ajoute-t-il. Ça dure un an. Là, ça va être compliqué. Il ne faut pas perdre son temps. »

    Brigitte, elle, est moins pressée. Mais elle aussi a remis à plus tard ses projets. Cette quinquagénaire qui vit en Bretagne n’a pas touché à son revenu de base. « Pas de folie, pas de vacances », assure-t-elle, même si son travail de vendeuse à temps partiel ne lui assure que des revenus modestes.


    Illustration : © LCI.

  • Livre : Au-delà du revenu d’inclusion, pour un droit fondamental au revenu de base garanti

    Livre : Au-delà du revenu d’inclusion, pour un droit fondamental au revenu de base garanti

    Le Réseau Italien pour le Revenu de Base (BIN Italia) vient de publier son dernier ouvrage : Au-delà du revenu d’inclusion, pour un droit fondamental au revenu de base garanti. (suite…)

  • Le revenu universel, la solution aux inégalités homme-femme ?

    Le revenu universel, la solution aux inégalités homme-femme ?

    Un article de Genevieve Shanahan et Mark Smith pour The Conversation se penche sur les promesses et les riqsues d’un revenu sans conditions, en matière d’inégalités entre les sexes.

    À terme, un revenu universel pourrait constituer un outil efficace pour traiter les symptômes résultant des inégalités salariales et du déséquilibre dans l’accès au marché du travail. Toutefois, il ne s’attaque pas aux causes sous-jacentes desdites inégalités. Pour véritablement briser les inégalités tenaces entre les sexes, une série de mesures devraient être prises. Il faudrait notamment cibler les hommes et leur comportement dans le domaine du travail, à la fois rémunéré et non rémunéré.


    Illustration : © Shutterstock.

  • Revenu universel, semaine de 28h et libération du travail du carcan de l’emploi

    Revenu universel, semaine de 28h et libération du travail du carcan de l’emploi

    Un article de Guy Valette propose et chiffre un revenu de base couplé à une réduction du temps de travail, afin de partager le travail et les richesses produites.

    Il est urgent de changer de paradigme en réduisant le temps consacré à un emploi contraint nécessaire pour vivre et en libérant le travail du carcan  d’un emploi facilement automatisable. Avec un revenu socialisé d’une part, la technologie d’autre part, nous avons les moyens de nous libérer collectivement  et partiellement d’un emploi de survie. Laisser le marché continuer à détruire des emplois au nom de la compétitivité internationale et de la maximisation des profits est suicidaire.


    Illustration : © United Artists.

  • Demain, les robots tailleront nos vêtements sur mesure

    Demain, les robots tailleront nos vêtements sur mesure

    Un article de François Leclerc présente les plans de l’entreprise Levi Strauss pour automatiser largement sa production textile.

    Levi Strauss prépare pour demain l’usine globale d’après-demain. Une légion de robots va être mise en place afin de remplacer, dans le monde entier et dès 2020, les employés chargés de la coupe et de la finition des jeans de la marque.

    Soumise à une forte concurrence et voyant ses marges se réduire, le management de l’entreprise va radicalement faire évoluer son processus de production. En termes de productivité, l’objectif est d’assurer la finition d’un jean en 90 secondes là où il fallait auparavant de six à huit minutes.


    Illustration : CC 0 Dương Trần Quốc.

  • Les dangereuses mutations du travail et de l’emploi

    Les dangereuses mutations du travail et de l’emploi

    Un article de Gregory Verdugo pour Alternatives Économiques s’intéresse aux conséquences sur l’emploi de l’arrivée massive des robots intelligents.

    Le progrès technologique n’a pas fait disparaître le travail. Mais la prochaine vague de machines pourrait être, cette fois, vraiment différente. Jusqu’ici, les machines n’étaient pas douées pour les tâches abstraites et manuelles non routinières, mais les avancées de la robotique et l’informatique pourraient changer la donne. Chaque année, les capacités des ordinateurs et des robots à simuler le raisonnement humain et devenir « intelligents » sont décuplées. L’augmentation de la puissance de calcul permet d’analyser et de répondre plus adroitement aux stimulations externes. La « communication » avec l’environnement, de plus en plus fine, se fait au travers de puissants capteurs capables de décoder les plus subtiles nuances du langage humain et de reconnaître visages et objets. Les possibilités de stockage des données sont multipliées avec le développement du « cloud robotics », où chaque robot accumule et partage en réseau expérience et information avec ses confrères robots.

    Certains chercheurs pensent que les développements des machines intelligentes et de la robotique devraient permettre de remplacer le travail dans un grand nombre d’emplois dans les années à venir. Les bouleversements devraient être importants dans les transports et la logistique, où les progrès des capteurs intelligents rendront les véhicules sans conducteurs sûrs et compétitifs.

    Les emplois des moins qualifiés ne sont pas les seuls à être menacés. Les capacités d’analyse grandissantes des ordinateurs leur permettent maintenant d’aider à la décision dans des tâches complexes, notamment dans le domaine médical ou juridique, où elles remplacent ainsi du travail qualifié.


    Illustration : © Stephane AUDRAS/REA.

  • Un nouveau livre sur le revenu de base : Against Charity, par Daniel Raventós et Julie Wark

    Un nouveau livre sur le revenu de base : Against Charity, par Daniel Raventós et Julie Wark

    Ce livre (en anglais) paru chez CounterPunch propose un revenu de base inconditionnel supérieur au seuil de pauvreté, financé par un impôt progressif.

    Le but affiché : passer du concept de charité à celui de justice, éradiquer la pauvreté et de permettre à la population de s’autonomiser. (suite…)

  • Voici Flippy, le robot qui prépare des steaks

    Voici Flippy, le robot qui prépare des steaks

    Un reportage (en anglais) de Cody Godwin pour la BBC s’intéresse à l’installation d’une cinquantaine de robots dans une chaîne de restauration rapide. Ils vont aider puis remplacer des employé·e·s de cuisine.


    Illustrations : © BBC.

  • Le Journal du revenu de base : mars 2018

    Le Journal du revenu de base : mars 2018

    Le tour d’horizon de l’actualité du revenu de base et des sujets liés.

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  • La Swedbank modélise un revenu de base pour l’Estonie, la Lettonie et la Lithuanie

    La Swedbank modélise un revenu de base pour l’Estonie, la Lettonie et la Lithuanie

    Un rapport (en anglais) de la banque suédoise s’intéresse à un revenu de base dans les pays baltes.

    L’article de Laura Galdikienė avance que sans augmenter le budget actuel, il serait possible de verser à chaque personne une somme correspondant à 48 à 55 % du seuil de pauvreté, suivant le pays. Et ce, en incluant les pensions de personnes âgées : les retraité·e·s verraient donc leurs revenus baisser considérablement.

     

    Si l’objectif était par contre d’assurer à l’ensemble de la population un revenu au moins égal au seuil de pauvreté, alors le budget de cette allocation universelle représenterait 20 à 25 % du PIB des pays concernés.

    L’article de Laura Galdikienė est accessible librement en ligne dans le rapport de la Swedbank, pages 23 à 26.

    Via Basic Income News.


    Illustration : © Swedbank.

  • Les gauches européennes : quelles propositions ? Quel futur ?

    Les gauches européennes : quelles propositions ? Quel futur ?

    Fabien Escalona évalue les propositions des gauches européennes à un an des élections. Plan B, DiEM25, les positions de Paul Magnette… quelles sont les options possibles ? Un entretien avec Christophe Ventura.

    NB : ce qui suit est une transcription de la vidéo réalisée par Mémoire des luttes et librement visible en ligne, adaptée pour une lecture plus confortable. Des transformations mineures ont été apportées en tentant de conserver le sens de la discussion. Pour toute question ou remarque, me contacter.

    (suite…)
  • Le dividende universel de l’Alaska ne réduit pas le taux d’emploi

    Le dividende universel de l’Alaska ne réduit pas le taux d’emploi

    Une étude menée aux États-Unis par deux universitaires montre que le revenu versé sans conditions aux habitant·e·s ne conduit pas à une baisse de l’emploi.

    Résumé de l’article (en anglais) :

    What are the effects of universal and permanent cash transfers on the labor market? Since 1982, all Alaskan residents have been entitled to a yearly cash dividend from the Alaska Permanent Fund. Using data from the Current Population Survey and a synthetic control method, we show that the dividend had no effect on employment, and increased part-time work by 1.8 percentage points (17 percent). Although theory and prior empirical research suggests that individual cash transfers decrease household labor supply, we interpret our results as evidence that general equilibrium effects of widespread and permanent transfers tend to offset this effect, at least on the extensive margin. Consistent with this story, we show suggestive evidence that tradable sectors experience employment reductions, while non-tradable sectors do not. Overall, our results suggest that a universal and permanent cash transfer does not significantly decrease aggregate employment.

    Cette étude scientifique est assurément un argument d’importance pour lutter contre l’idée reçue voulant qu’une population recevant un revenu sans contrepartie déserte le marché du travail. Néanmoins il faut évidemment mettre en perspective le montant très faible de ce revenu en Alaska : 1 000 à 2 000 dollars par an n’octroient pas une grande marge de manoeuvre.

    Via Basic Income News.


    Illustration : CC 0 Darrin Henein.

  • Baby steps on the road to a basic income

    Baby steps on the road to a basic income

    Un article en anglais de Socrates Schouten pour le Green European Journal fait le point sur les expérimentations, modestes, lancées dans sept villes des Pays-Bas.

    But do the experiments with supplementary benefit reveal anything about the basic income, considering they have been so modified? Sjir Hoeijmakers: “Experiments are limited, but not useless. You need political will and a good team of researchers and administrative backup. That’s why it’s such a pity that the Dutch scheme has been devised so defensively. In other countries there are fantastic, well-devised experiments: good research setup, sufficient capacity, general consensus.

    Les conditions, les buts, les contours et l’accompagnement des expérimentations sont évidemment des enjeux politiques forts et conditionnent les enseignements qui en seront tirés.


    Illustration : © DR.

  • Faut-il un revenu universel ?

    Faut-il un revenu universel ?

    Une recension de l’ouvrage critique coordonné par Jean-Marie Harribey et Christiane Marty, par Jean-Pierre Touchard sur le site d’ATD Quart Monde.

    « Au vu de la situation sociale très dégradée, on ne peut en rester à une critique du revenu universel », d’où cette troisième partie, sans doute la plus intéressante, où les auteurs prennent le parti de relancer et de défendre un projet de société, en réaffirmant les solidarités afin d’assurer à chacun un revenu minimum décent, par progression des minima sociaux, et de restaurer le principe de notre constitution : un  » droit à l’emploi pour chacun ».

    Ils proposent un nouveau modèle productif :
    – en relançant la perspective de réduction du temps de travail ;
    – en orientant la production vers les opportunités de la transition écologique, créatrice d’emplois ;
    – en développant et améliorant les services publics ;
    – en améliorant les conditions de travail des salariés et en renforçant leurs droits et leur pouvoir dans l’entreprise.


    Illustration : © DR.

  • La révolution de la robotisation : le nouvel âge de la production

    La révolution de la robotisation : le nouvel âge de la production

    Un reportage (en anglais) de Jason Bellini pour le Wall Street Journal s’intéresse aux dernières avancées de la robotisation du travail.

    Dans cet épisode de Moving Upstream, nous nous sommes rendus en Asie pour voir la prochaine génération de robots industriels, ce qu’ils sont capable de réaliser, et l’aide ou la menace qu’ils représentent pour la main d’œuvre peu qualifiée.

    Via le blog de Paul Jorion.


    Illustration : © The Wall Street Journal.