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  • Why universal basic income costs far less than you think

    Why universal basic income costs far less than you think

    Un article en anglais d’Elizaveta Fouksman pour The Conversation revient sur une erreur courante lorsqu’on parle de revenu de base : le « coût » de la mesure n’est qu’une fraction du budget global.

    A true cost estimate will always discuss who the net beneficiaries will be, who the net contributors will be, and the rate at which we gradually switch people over from being beneficiaries to being contributors as they get richer (this is sometimes called the claw-back rate, the withdrawal rate or the marginal tax rate – which is not an overall tax, but simply the rate at which people start to return their UBI to the communal pot as they earn more).

    Source


    Illustration : © Shutterstock.

  • La Chine lance un programme pour remplacer ses fermiers par des robots

    La Chine lance un programme pour remplacer ses fermiers par des robots

    Un article de Mathilde Simon pour Usbek & Rica présente l’ambitieuse expérimentation de robotisation agricole lancée dans la région de Jiangsu.

    L’objectif est surtout de permettre de meilleurs rendements à moindre coût. Dans le cadre d’un reportage sur l’industrialisation de l’économie agronome chinoise, National Geographic a rencontré en février Liu Lin. Le jeune entrepreneur y raconte que ses machines européennes et américaines permettent de produire, en quatre heures, le travail que 30 travailleurs auraient mis une vingtaine de jours à faire. Le tout manipulable depuis un smartphone.

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    Illustration : © Shutterstock.

  • How Basic Income could restore voting rights for poor Americans

    How Basic Income could restore voting rights for poor Americans

    Une tribune en anglais de James Davis pour Basic Income News défend le revenu de base comme moyen de permettre aux plus pauvres d’exercer leur droit de vote aux États-Unis.

    Even putting aside felon disenfranchisement, impoverished Americans are disproportionately excluded from exercising their right to vote owing to the expense of taking off work on election day and the paperwork they face due to voter ID laws and frequent relocation. Universal Basic Income (UBI), by eliminating the financial stress underlying these barriers, has the potential to greatly expand voter turnout and civic participation more generally, restoring voting rights promised by the constitution.

     

    Sans même évoquer la déchéance de droits civiques liée à l’incarcération, les plus pauvres ont moins accès au droit de vote, notamment car il faut prendre un jour de congé pour voter, mais également remplir des démarches administratives suite aux lois d’identification et aux déménagements réguliers. Le Revenu de Base Universel (RBU), en allégeant la contrainte financière sous-jacente, peut potentiellement améliorer la participation aux élections en concrétisant pour les populations pauvres le droit de vote que leur promet la constitution.

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    Illustration : CC 0 Elliott Stallion.

  • Féminisme et revenu de base

    Féminisme et revenu de base

    Un trio d’articles de Nicole Teke pour le Mouvement Français pour un Revenu de Base détaille les perspectives féministes d’un revenu sans condition. (suite…)

  • L’Ontario annule une expérimentation du revenu de base

    L’Ontario annule une expérimentation du revenu de base

    Un article de Mathilde Simon pour Usbek & Rica revient sur l’expérimentation de revenu minimum en Ontario et son annulation par le nouveau gouvernement de la province.

    Après avoir laissé entendre au cours de sa campagne qu’il n’y toucherait pas, le gouvernement canadien assure, de son côté, que ce programme n’est pas viable car trop onéreux. « Ce n’est clairement pas la solution pour les familles de l’Ontario », insistait MacLeod lors de l’annonce publique.

    Aucun chiffre ni étude n’accompagnait l’annonce, et aucune nouvelle proposition n’était faite pour réduire la pauvreté. Simplement une promesse que le gouvernement ferait en sorte de mettre fin au programme de manière « éthique ».

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    Illustration : Flickr.

  • Dordogne : elle pédale pour parler du revenu de base

    Dordogne : elle pédale pour parler du revenu de base

    Un article de Lysandra Chadefaux pour Sud Ouest présente le Tour de base, un périple à vélo pour débattre du revenu inconditionnel.

    Le Tour de base s’inscrit dans l’actualité du Mouvement français pour un revenu de base, association transpartisane. Léna l’a rejoint en 2016. Cette aventure, qui rassemble une dizaine de personnes, a débuté samedi 4 août à Tours (Indre-et-Loire) et s’achèvera à Craon (Mayenne) deux semaines plus tard (1), où l’association tiendra son université d’été.

    Source


    Illustration : © Lysandra Chadefaux.

  • Philippe Van Parijs : « La plus grande objection à un revenu de base est d’ordre moral »

    Philippe Van Parijs : « La plus grande objection à un revenu de base est d’ordre moral »

    Un article de Gabriela Amaya pour Pressenza résume une interview en anglais de Philippe Van Parijs autour du revenu sans condition.

    Le RBUI est maintenant soutenu à la fois par la gauche et la droite, ce qui amène d’autres personnes des deux côtés à prendre position contre lui, uniquement parce que l’idée est défendue par ses « ennemis ». Cependant, sa capacité à dégager un consensus dans tous les secteurs de la société, comme ce fut le cas pour la sécurité sociale (qui était soutenue par les employeurs, qui y voyaient un moyen d’améliorer les performances de leurs travailleurs), fait du RBUI une idée valable pour le 21ème siècle.

    Source


    Illustration : © Álvaro Orús.

  • Who Really Stands to Win from Universal Basic Income?

    Who Really Stands to Win from Universal Basic Income?

    Un article en anglais de Nathan Heller pour le New Yorker propose un tour d’horizon de la dynamique actuelle autour du revenu de base : enjeux, expérimentations, ouvrages…

    Recently, a resurrection has occurred. Guaranteed income, reconceived as basic income, is gaining support across the spectrum, from libertarians to labor leaders. Some see the system as a clean, crisp way of replacing gnarled government bureaucracy. Others view it as a stay against harsh economic pressures now on the horizon. The questions that surround it are the same ones that Nixon faced half a century ago. Will the public stand for such a bold measure—and, if so, could it ever work?

    […]

    The realization that a universal basic income is useful but insufficient for the country’s long-term socioeconomic health—that you can’t just wind up a machine and let it run—may cause attrition among some supporters who admire the model precisely because it seems to mean that no one will have to deal with stuff like this again. It may also dampen the scheme’s sunny political prospects, since a healthy U.B.I. would have to be seated among other reforms, the sum of which would not be cost- or interest-neutral. This doesn’t mean that it’s not a practical idea. It means only that it’s not a magic spell.

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    Illustration : © Anna Parini.

  • Le revenu de base : une remise en cause de la création monétaire ?

    Le revenu de base : une remise en cause de la création monétaire ?

    Un article de Robert Cauneau résume un article de Christian Arnsperger : « Revenu de base, économie soutenable et alternatives monétaires » qui s’intéresse à la création de la monnaie.

    En toute logique, nous devons accepter l’idée selon laquelle le revenu de base et le type de monnaie dans lequel il serait versé doivent former un « tout conceptuel insécable ». Si la seule forme monétaire envisagée est celle que produit actuellement le secteur bancaire – et c’est l’hypothèse traversant les cinq dernières décennies de discussion autour du pour et du contre d’un RBI qui fait la quasi-unanimité –, ce revenu de base sera, par la force des choses, « systémiquement couplé à une économie où règne l’obligation de croissance engendrée par ce mode de création monétaire. Ce sera le cas même pour les citoyens qui choisissent d’utiliser le revenu de base comme outil pour exercer une critique en actes du système. »

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    Illustration : © Droits réservés.

  • Pourquoi il faut soutenir les livreurs UberEats, Deliveroo, etc.

    Pourquoi il faut soutenir les livreurs UberEats, Deliveroo, etc.

    Une tribune de Fabien Benoit pour Usbek & Rica critique les plateformes prédatrices qui investissent toujours plus de marchés, semant la précarité et l’exploitation dans leur sillage.

    Ces questions ne sont pas anodines, loin s’en faut. Elles rappellent le caractère radical, rapace et carnassier du capitalisme numérique d’inspiration californienne. Elles nous rappellent que ces entreprises de la « nouvelle économie », comme on disait autrefois, s’attaquent à tout ce qui ressemble de près ou de loin à de la solidarité, du partage, de la justice, qu’elles exploitent cyniquement les failles du système et la faiblesse des travailleurs. Elles n’ont que faire du collectif et des individus. Et elles n’entendent pas spécialement respecter les lois.

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    Illustration : © Usbek & Rica.

  • Un rapport annonce que la robotisation va entraîner une recrudescence de l’esclavage en Asie du sud-est

    Un rapport annonce que la robotisation va entraîner une recrudescence de l’esclavage en Asie du sud-est

    Un article d’Annie Kelly pour The Guardian décrit un futur bien sombre pour les employé·es les moins qualifié·es, en compétition avec les robots.

    “We know that in a couple of decades, robot manufacturing will replace many low-skill jobs. Displaced workers without the skills or capacity to adapt will have to compete for a rapidly diminishing supply of low-paid work in potentially exploitative conditions. This will lead to increased risks of slavery and trafficking across a region already vulnerable to these kind of abuses.”

    Automation is already revolutionising manufacturing and lowering labour costs for industries across the world. The International Federation of Robotics estimates that next year another 250,000 industrial robots will come on to the market, with the capability to help produce cars, electronics and new machinery.

    [« Nous savons que dans quelques décennies, les robots remplaceront de nombreux emplois peu qualifiés. Les travailleur·euses touché·es qui n’ont pas les compétences ou la capacité de s’adapter seront en concurrence pour des emplois faiblement rémunérés en diminution rapide, dans des conditions d’exploitation potentielles. Cela entraînera une augmentation des risques d’esclavage et de traite dans une région déjà vulnérable à ce type d’abus ».

    L’automatisation révolutionne déjà la fabrication et réduit les coûts de main-d’œuvre pour les industries du monde entier. La Fédération internationale de robotique estime que l’année prochaine, 250 000 robots industriels supplémentaires arriveront sur le marché, avec la capacité d’aider à produire des voitures, de l’électronique et de nouvelles machines.]

    Voir aussi une traduction en français sur le site de Paul Jorion.

    Source


    Illustration : © Hau Dinh/AP.

  • Revenu de base : Le mieux, c’est encore d’essayer

    Revenu de base : Le mieux, c’est encore d’essayer

    Un article de Philippe Mouret pour Dis-Leur ! présente le revenu de base et notamment l’initiative « Mon Revenu de Base » en cours.

    Si l’idée d’un Revenu universel passe encore mal dans une France frileuse et où l’on est plus souvent envieux du voisin que désireux d’améliorer sa propre condition, de plus en plus de penseurs et chercheurs s’intéressent au sujet. Et de nombreux ouvrages y sont consacrés. A lire de toute urgence, l’excellent Fuck Work ! – Pour une vie sans travail, de l’Historien et essayiste James Livingston (coll. Champs Actuel – Flammarion, feuilleter en cliquant ICI) qui résume ainsi sa pensée : « Notre productivité nous tue à petit feu, et la planète avec. Il est temps de prendre acte de ce qui est déjà une réalité et de réfléchir à la seule question qui vaille : à quoi ressemblera notre vie, sans le travail : Fuck Work ! »

    Paru seulement en anglais (éd. Palgrave Macmillan) le livre Financing Basic income (Financer le revenu universel) soutient qu’un revenu de base d’un niveau décent est en fait finançable. Les contributeurs abordent le sujet du point de vue de trois pays différents (Canada, Suisse et Australie) pour répondre à l’objection qui dit qu’un programme universel visant à garder tous les citoyens au-dessus de la ligne de pauvreté serait trop cher pour être appliqué. Ils passent en revue l’éventail complexe des sources de revenu qui rendraient le revenu de base faisable, de la valeur sous-estimée des redondances des programmes publics aux actifs publics nouveaux et jusqu’ici non comptabilisés. Autant de sources de réflexion…

    Source


    Illustration : © Droits réservés.

  • SWITZERLAND: Filmmaker and Village Collaborate to Plan “Basic Income” Trial

    SWITZERLAND: Filmmaker and Village Collaborate to Plan “Basic Income” Trial

    Un article en anglais de Kate McFarland pour Basic Income News fait le point sur l’initiative de la réalisatrice Rebecca Panian dans le village de Rheinau en Suisse.

    To preclude misunderstanding about what is happening in Rheinau, it should be stressed that the village is not enacting a basic income, nor is its government deliberating an implementation of the policy, nor is it running a state-sponsored trial. Moreover, to avoid possible confusion, it is specifically worth noting that this latest news from Rheinau is unrelated to previously reported discussions of basic income pilots by Swiss political bodies, such as the investigation of municipal basic income pilots initiated last year in nearby Zurich.

    Instead, the news is this: the city council has agreed to permit an independent filmmaker Rebecca Panian to make the village the site of privately funded one-year trial of a program similar to basic income, involving at least half of the town’s population, which would serve as the basis for a documentary. The project’s main purpose is to provoke interest, discussion, and further research into the idea of basic income.

    Source


    Illustration : CC BY-NC 2.0 Wisi Greter.

  • Basic income could work—if you do it Canada-style

    Basic income could work—if you do it Canada-style

    Un article en anglais de Brian Bergstein pour le MIT Technology Review s’intéresse à l’expérimentation en cours à Lindsay en Ontario et à l’avis des bénéficiaires.

    If any place can illuminate both the advantages of basic income and the problems it can’t solve, it will be Lindsay. The town is prosperous by some measures, with a median household income of $55,000 and a historic downtown district where new condos and a craft brewery are on the way. But that masks how tough it is for a lot of people to get by. Manufacturing in the surrounding area, known as the Kawartha Lakes, has declined since the 1980s. Many people juggle multiple jobs, including seasonal work tied to tourism in the summer and fall. Technology is part of the story too: robots milk cows now.

    Source


    Illustration : © Brian Bergstein.

  • Il faut agir contre la pauvreté

    Il faut agir contre la pauvreté

    Un article de Jacinthe Laforest pour La Voix Acadienne rend compte d’une réunion publique sur la pauvreté alors que le gouvernement provincial d’Acadie annonce vouloir la réduire.

    Le père Eddie Cormier, qui participait aux discussions, trouve que tout effort ayant pour objectif de «réduire» la pauvreté est en partant mal orienté. «Il ne faut pas viser à réduire la pauvreté. Il faut l’éliminer. Qu’a le gouvernement en tête? Est-ce une réduction de 2 %, de 5 %, 10 % ou 50 %? De mon point de vue, on est capable d’éliminer la pauvreté», a insisté le père Eddie Cormier. De nombreuses personnes dans le groupe ont mentionné qu’une solution possible, sinon LA solution serait de remplacer tous les petits programmes qui bouchent des trous ici et là par un programme de revenu de base garanti.

    Source


    Illustration : © Jacinthe Laforest.

  • Le RSA dans le viseur

    Le RSA dans le viseur

    Un article dans Politis revient sur l’offensive actuelle du gouvernement contre les droits des personnes à très faibles revenus, allocataires du RSA.

    Tout doucement, l’exécutif prépare les esprits à une vieille idée de la droite : faire travailler les allocataires du RSA. Dans un discours prononcé le 13 juin à la Mutualité française, Emmanuel Macron dit vouloir améliorer l’accompagnement des allocataires les plus éloignés de l’emploi et responsabiliser les autres, « qui peuvent revenir vers le travail, mais que rien n’incite ni n’accompagne pour faire ce chemin ». Cela ressemble à une vieille marotte de la droite anti-« assistanat », déjà appliquée dans le département du Haut-Rhin, où les allocataires du RSA ont l’obligation de travailler « bénévolement » sept heures par semaine.

    Source


    Illustration : © Politis.

  • Un revenu de base en France ? « C’est possible et soutenable financièrement »

    Un revenu de base en France ? « C’est possible et soutenable financièrement »

    Un article de Yann-Armel Huet pour Ouest-France où le président du conseil départemental d’Ile-et-Vilaine présente sa vision de la démarche de 13 départements en faveur d’un revenu minimum.

    « Le montant dépendra d’un certain nombre de choses, y compris par exemple de l’intégration ou non, des allocations d’aide au logement. L’objectif est de tendre vers quelque chose qui serait au-dessus du seuil de pauvreté, soit aujourd’hui 845 €. Sur le principe, sinon, il s’agit bien, oui, de simplifier les dispositifs existants.
    Ils sont très complexes. On parle souvent du coût et du trop grand nombre des aides sociales. Mais comment alors expliquer qu’on a 9 millions de Français sous le seuil de pauvreté ? La vérité, c’est qu’en moyenne, 30 % des bénéficiaires potentiels ne demandent pas les aides sociales. »

    Comme de coutume, les présidents socialistes appellent « revenu de base » leur démarche qui n’a rien d’inconditionnelle : il s’agit en réalité d’un revenu minimum garanti pour les adultes.

    Source


    Illustration : © Philippe Renault.

  • Les aides sociales : « un pognon de dingue » nous dit notre président

    Les aides sociales : « un pognon de dingue » nous dit notre président

    Un article de Guy Valette s’inscrit en faux contre l’idée selon laquelle les aides sociales coûteraient un « pognon de dingue » à la collectivité, et plaide pour une réforme ambitieuse du système socio-fiscal afin d’instaurer un revenu de base inconditionnel, permettant à chacun·e de vivre dignement.

    Réformer les aides sociales sans toucher à notre système fiscal est vain. Ensemble nous sommes riches (1300 milliards de revenus d’activité et plus de 11 500 milliards de patrimoine privé, tout cela bien mal réparti au gré des réussites individuelles et de l’héritage du passé). Nous pouvons dès à présent mettre en place un système de redistribution universel administré par une caisse autonome, qui se substituerait au système socio-fiscal actuel, où chacun contribuerait en proportion de ses moyens à l’allocation d’un revenu d’existence inconditionnel pour assurer à tous les membres de la communauté les moyens d’exister dignement.

    Source


    Illustration : © Jacques Witt/SIPA.

  • Revenu de base : pourquoi 13 départements veulent l’expérimenter

    Revenu de base : pourquoi 13 départements veulent l’expérimenter

    Un article d’Alexandre Poussart pour Public Sénat résume l’initiative actuelle de 13 départements en faveur d’un revenu minimum.

    Plusieurs scénarios ont été avancés par les élus départementaux. Ce revenu de base fusionnerait au minimum l’actuel RSA et la prime d’activité (545 euros). Ce revenu pourrait également intégrer l’allocation logement. « Ce scénario aurait le mérite de simplifier toutes les aides sociales et de leur donner plus de visibilité », note Michel Amiel, sénateur (LREM) et ancien membre de la mission d’information sur le revenu de base menée par le Sénat ces dernières années.

    Une nouvelle fois le terme « revenu de base » est employé abusivement pour un dispositif qui n’est pas un revenu inconditionnel, mais plutôt une extension de l’actuel RSA.

    Source


    Illustration : © Loic Venance.

  • L’Institut des politiques publiques publie son rapport sur les expérimentations de « revenu de base »

    L’Institut des politiques publiques publie son rapport sur les expérimentations de « revenu de base »

    Le rapport ainsi qu’une note de synthèse sont disponibles sur le site de l’IPP, alors que plus d’une dizaine de départements annoncent vouloir expérimenter bientôt.

    Dans les scénarios simulés, le revenu de base étudié partage les caractéristiques suivantes :
    — remplacement de plusieurs dispositifs existants (simplification du système)
    — garantie d’un revenu minimal dégressif en fonction des ressources
    — non-conditionnalité du versement à des démarches actives de recherche d’emploi
    — versement automatique (hypothèse de recours complet)
    — calcul au niveau de la famille

    On regrettera que l’institut s’intéresse à un dispositif conditionnel et dégressif, une extension de dispositifs existants (RSA et prime d’activité), plutôt qu’à un revenu de base universel, malgré le vocabulaire employé. Ce qui ne manquera pas d’ajouter à la confusion sémantique du débat actuel.

    Source


    Illustration : © Institut des Politiques Publiques (IPP).

  • Un retour sur la situation des bénéficiaires

    Un retour sur la situation des bénéficiaires

    Un article de Véronique, adhérente de l’association Mon revenu de base, fait un point d’étape avec les quatre personnes tirées au sort pour bénéficier d’un revenu sans condition pendant un an.

    La diversité des profils des bénéficiaires met à jour différentes difficultés et problématiques que chacune et chacun d’entre vous est un jour à même de rencontrer et pour lesquelles le revenu de base apporte des réponses.

    Source


    Illustration : © Mon revenu de base.

  • Au Canada, le congrès 2018 du NABIG s’est tenu en Ontario

    Au Canada, le congrès 2018 du NABIG s’est tenu en Ontario

    Un article en anglais de Sara Bizarro pour Basic Income News revient sur le congrès nord-américain pour le revenu de base qui avait lieu fin mai.

    The event was entitled, Basic Income: Bold Ideas, Practical Solutions, and the main plenary talks were on two themes, Convergence and Reality. The Convergence topic intended to presenting Basic Income from different perspectives, from social justice to health, human rights, faith, technology etc. The Reality theme, which goes beyond the reason why we need a Basic Income, included implementation issues on how a Basic Income should operate, e.g. how to fund it and how to gain public support.

    Source


    Illustration : © NABIG.

  • Free Cash to Fight Income Inequality? California City Is First in U.S. to Try

    Free Cash to Fight Income Inequality? California City Is First in U.S. to Try

    Un article de Peter S. Goodman pour le New York Times fait le point sur la volonté du maire de Stockton de distribuer une aide financière à des familles pauvres, sans contrepartie.

    “Poverty is the biggest issue,” the mayor said. “Everything we deal with stems from that. There’s so many people working incredibly hard, and if life happens, there’s no bottom.”

    Once he took office, his staff recommended basic income as a potential means of attacking poverty, one that was starting to gain traction around the world.

    In contrast to government programs that stipulate how money must be spent, basic income is supposed to deliver regular payments without restrictions. It amounts to a bet that poor people know the most appropriate use for a dollar better than bureaucrats. Rather than filling out forms and waiting to see case workers, people can devote their effort to looking for work, gaining skills or spending time with their children.

    Source


    Illustration : © Jason Henry.

  • Les expérimentations du revenu de base : limites et risques

    Les expérimentations du revenu de base : limites et risques

    Un article de Robert Cauneau analyse et critique la volonté actuelle de 13 départements français d’expérimenter un revenu minimum garanti.

    Devant ces limites et tous ces risques, qui font considérablement douter de la pertinence des expérimentations, il nous semble qu’il serait beaucoup plus efficace de s’orienter vers des débats publics, impliquant non seulement les politiques, les experts et les militants, mais toute la population, et qui permettraient au moins de tester la désirabilité de la réforme. Ces débats devraient idéalement porter certes sur les sujets abordés dans le cadre de la préparation des expérimentations départementales, mais également, et peut-être surtout, sur des questions beaucoup plus larges. Il s’agit, en effet, de définir une vision globale de ce que devrait être la société de demain (lutte contre la pauvreté, contre les inégalités, vision écologique, etc­) L’heure n’est donc pas aux expérimentations. Elle est plutôt à l’approfondissement de ses justifications et au débat public.

    Source


    Illustration : © Kurzgesagt.

  • Le revenu de base va tenter de convaincre une commune zurichoise

    Le revenu de base va tenter de convaincre une commune zurichoise

    Un article de Gabriel Sassoon pour La Tribune de Genève décrit l’initiative de la commune  de Rheinau en faveur d’une expérimentation de revenu garanti.

    Pourquoi les autorités souhaitent-elles faire de leur village un laboratoire pour le RBI ? Andreas Jenni, président de la commune, avoue un avis critique sur le principe du revenu de base. « Mais celui-ci mérite d’être examiné de plus près. Il y a deux ans, le débat était très académique. L’essai pilote permet de confronter l’idée à la réalité. C’est aussi une chance pour notre commune d’écrire l’histoire. » Tout cela, insiste-t-il, sans risque pour les finances publiques. Ce sont des contributions de fondations et une campagne de financement participatif qui devront couvrir le budget.

    Source


    Illustration : © La Tribune de Genève.

  • Quel avenir pour le travail : perspectives et utopies

    Quel avenir pour le travail : perspectives et utopies

    Une rencontre organisée par la BPI le 11 juin au Centre Pompidou s’intéressera aux évolutions actuelles de l’emploi : robotisation, transformations, travail à la tâche…

    Il est aujourd’hui certain que de nombreux emplois sont amenés à disparaître. La faute aux robots, à l’automatisation, à l’intelligence artificielle, à la standardisation, etc. Dans le même temps de nouveaux métiers se dessinent à l’horizon, tout comme des perspectives d’organisation sociale et de modèle économique renouvelés, intégrant la notion de revenu de base ou revenu participatif.

    Source


    Illustration : © MUSE Trento.

  • Le revenu universel : une bonne idée ?

    Le revenu universel : une bonne idée ?

    Un article d’Amal pour Blooming You présente la conception du revenu inconditionnel qu’Abdennour Bidar défend dans son livre Libérons-nous !.

    5 propositions concrètes pour la mise en place du revenu universel :

    1. Fixer le revenu universel à un niveau supérieur des « minima sociaux » ou du « salaire minimum », ces pseudo-fils de sécurité qui ne font qu’engluer l’individu dans la précarité. Pour la France à 1500 euros (3000 pour un couple), et dans chaque pays à un seuil permettant à l’individu de mener une vie décente.

    2. Ouvrir partout au niveau local, ainsi que sur les réseaux sociaux, des maisons et des forums du temps libéré, offrant des espaces de discussion réelle ou virtuelle où tous pourront réfléchir ensemble au sens de ce temps libéré et à ce qu’ils veulent faire du revenu universel. Ainsi pour tous les individus trop ancrés dans notre cité des travailleurs, ces réseaux d’entraides les aideront à s’adapter à leur nouvelle cité.

    3. Mettre en place une instauration différenciée du revenu universel, en le proposant automatiquement aux chômeurs, aux jeunes, retraités, malades, personnes handicapées ou invalides, et en l’octroyant sur demande à tous ceux qui désirent quitter leur emploi, sans à se justifier.

    4. Tout au long de la scolarité, faire de l’initiation à la liberté l’objectif majeur de l’Ecole, de telle sorte qu’à l’âge adulte, la personne ne se retrouve pas perdue dans la civilisation du temps libérée mais dotée d’une capabilité réelle d’autodétermination. C’est une idée qui apparait déjà dans certaines écoles de l’Education de demain.

    5. Créer un nouvel écosystème de civilisation repensé et réorganisé pour faire contribuer toutes nos structures sociales au service d’un objectif : offrir à chacune et chacun les moyens de consacrer son temps libéré à la culture de son humanité. C’est par cette culture du savoir-être, de l’introspection, et de la contemplation que nous basculerons vraiment dans la cité des philosophes.

    Source


    Illustration : © Getty Images.

  • Revenu universel, de l’utopie au programme politique

    Revenu universel, de l’utopie au programme politique

    Une émission de La Grande table sur France Cuture où Baptiste Mylondo et Guillaume Allègre débattent du revenu inconditionnel.

    À la fois mis en lumière et discrédité dans la dernière campagne présidentielle, porté par le socialiste Benoit Hamon, il en est ressorti lessivé, ne subsistant qu’une version « édulcorée » d’un revenu universel qui ne demande qu’à revivre dans l’esprit de ses partisans.

    Source


    Illustration : Le Jardin des délices (détail) CC 0 Jérôme Bosch.

  • Benjamin Griveaux, pêcheur à la dérive

    Benjamin Griveaux, pêcheur à la dérive

    Un article de Romaric Godin étrille la communication du gouvernement, qui cherche à gommer l’image de « président des riches » que se traîne Emmanuel Macron.

    Derrière sa sollicitude, Benjamin Griveaux dissimule donc cette vision classique d’un homme pauvre assisté et ignare chère à la droite. La réalité est bien différente : les chômeurs français, dont la moitié ne sont pas indemnisés, veulent dans leur immense majorité, trouver un emploi ou une formation qui permet de trouver un emploi.

    Mais à quoi bon se former lorsque l’emploi manque ? À quoi bon travailler lorsque l’on est malgré tout pauvre en travaillant ? Benjamin Griveaux n’a donc jamais entendu parler de ces « travailleurs pauvres » dont l’existence même devrait faire oublier l’aphorisme de Confucius ? Ce que le pouvoir actuel ne dit jamais, ce qu’il oublie toujours à dessein, c’est que ce ne sont pas les chômeurs et les salariés qui ont conduit la France à la perte de compétitivité économique et qui l’ont enfermé dans un niveau de gamme intenable.

    Source


    Illustration : CC 0 Przemysław Sakrajda.

  • Comment le revenu universel est devenu de gauche

    Comment le revenu universel est devenu de gauche

    Un article de Marc-Antoine Sabaté pour AOC Media analyse la progression de l’idée de revenu universel au sein de la famille politique social-démocrate, et les contradictions des actuels projets d’expérimentation avec les valeurs de la gauche.

    S’il y a donc de multiples manières d’envisager l’inconfort socialiste à l’égard du revenu universel, le cœur du problème peut sans doute être résumé ainsi : son inconditionnalité serait incompatible avec une théorie du social où la division du travail est, de fait, ce qui donne consistance à la société, forme sa solidarité organique et où, par conséquent, les droits ne peuvent être fondés que sur les positions que les individus y occupent, afin d’assurer à chacun.e une émancipation dans l’intégration.

    Que penser, dès lors, de la proposition actuellement portée à gauche ? Lesdits promoteurs d’une expérimentation locale listent six objectifs : « résorber la grande pauvreté et assurer un niveau de vie minimal » ; « réduire le non-recours aux prestations sociales » ; « favoriser l’autonomie du projet de vie » ; « réduire la stigmatisation » ; « simplifier le système social » ; « faciliter le retour à l’emploi ».

    On retrouve ici quelques-uns des arguments consacrés. Qu’en est-il cependant de la réduction des inégalités ou de la redistribution des richesses ? Suffit-il par ailleurs de suggérer qu’il faciliterait le retour à l’emploi pour le rendre compatible avec une défense solidariste de l’aide sociale ? Rien n’est moins sûr, tant cet argument repose sur une perception individualisée des causes du chômage. Il ne s’agit certes pas de dénoncer des chômeurs irresponsables, refusant de se remettre au travail. Mais la logique n’est pas différente, l’argument est simplement pris dans l’autre sens : au-delà du manque structurel d’emplois, le chômage est dû à un ensemble de désincitants économiques. Il faut rendre le travail payant.

    Et il reste donc là l’intuition que c’est individuellement, en s’appuyant sur ce socle inconditionnel, que les chômeurs pourront se rediriger vers l’emploi. On perçoit bien-sûr l’attrait d’une telle approche : rien ne semble plus insupportable que l’idée de ne pas pouvoir décider, pour soi-même, du sens que l’on entend donner à son existence et des moyens à mettre en œuvre pour y parvenir. Le danger est pourtant d’oublier les conditions sociales de l’exercice de cette liberté-responsabilité. C’est pourquoi la revendication d’un revenu universel ne devrait pas être dissociée de celle d’un accompagnement des personnes sans emploi. Accompagnement que les économies de contrôle social liées à sa mise en place pourraient d’ailleurs permettre de repenser.

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    Illustration : © AOC Media.