Un article d’Annie Kelly pour The Guardian décrit un futur bien sombre pour les employé·es les moins qualifié·es, en compétition avec les robots.
“We know that in a couple of decades, robot manufacturing will replace many low-skill jobs. Displaced workers without the skills or capacity to adapt will have to compete for a rapidly diminishing supply of low-paid work in potentially exploitative conditions. This will lead to increased risks of slavery and trafficking across a region already vulnerable to these kind of abuses.”
Automation is already revolutionising manufacturing and lowering labour costs for industries across the world. The International Federation of Robotics estimates that next year another 250,000 industrial robots will come on to the market, with the capability to help produce cars, electronics and new machinery.
[« Nous savons que dans quelques décennies, les robots remplaceront de nombreux emplois peu qualifiés. Les travailleur·euses touché·es qui n’ont pas les compétences ou la capacité de s’adapter seront en concurrence pour des emplois faiblement rémunérés en diminution rapide, dans des conditions d’exploitation potentielles. Cela entraînera une augmentation des risques d’esclavage et de traite dans une région déjà vulnérable à ce type d’abus ».
L’automatisation révolutionne déjà la fabrication et réduit les coûts de main-d’œuvre pour les industries du monde entier. La Fédération internationale de robotique estime que l’année prochaine, 250 000 robots industriels supplémentaires arriveront sur le marché, avec la capacité d’aider à produire des voitures, de l’électronique et de nouvelles machines.]
Voir aussi une traduction en français sur le site de Paul Jorion.
Illustration : © Hau Dinh/AP.
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