Un article en anglais de Douglas Rushkoff publié sur Medium critique vertement les formes de revenu de base version Silicon Valley que d’énormes entreprises commencent à soutenir.
The policy was once thought of as a way of taking extreme poverty off the table. In this new incarnation, however, it merely serves as a way to keep the wealthiest people (and their loyal vassals, the software developers) entrenched at the very top of the economic operating system. Because of course, the cash doled out to citizens by the government will inevitably flow to them.
Think of it: The government prints more money or perhaps — god forbid — it taxes some corporate profits, then it showers the cash down on the people so they can continue to spend. As a result, more and more capital accumulates at the top. And with that capital comes more power to dictate the terms governing human existence.
La mesure était auparavant envisagée comme une façon de mettre fin à l’extrême pauvreté. Mais cette nouvelle mouture est plutôt destinée à assurer aux plus riches (et leurs fidèles alliés les développeurs de logiciels) leur place au sommet de la pyramide de notre système économique. Puisque bien sûr, l’argent distribué par l’État finira par revenir dans leurs poches.
Voyez les choses ainsi : l’État créée de l’argent ou bien — Dieu nous garde — taxe une part des bénéfices des entreprises, puis distribue cet argent à la population pour qu’elle puisse continuer à consommer. En fin de compte, le capital s’accumule de plus en plus au sommet de la pyramide. Et cette accumulation de capital représente un pouvoir de décision toujours plus grand sur nos existences.
Illustration : CC 0 Jimi Filipovski.
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