Étiquette : Politis

  • « Ce sont les plus pauvres des plus pauvres qui trinquent ! »

    « Ce sont les plus pauvres des plus pauvres qui trinquent ! »

    Matthias Hardoy, dans Politis :

    La précarité s’installe de plus en plus chez les familles les moins aisées. Monique Dupuy, présidente de l’Unaf (Union nationale des associations familiales) regrette que « les prestations familiales ne soit pas indexées sur l’inflation, ce qui aboutit à une baisse du pouvoir d’achat ». Pascale Ribes, de France Handicap, exprime également sa colère : « Il y 1 million de personnes handicapées sous le seuil de pauvreté. Parmi elles, certaines ne pourront jamais pas travailler. La dignité ne doit pas être conditionné seulement à l’accès à un travail. »

    Un article qui relaie l’alerte lancée par trente-sept associations de lutte contre la pauvreté. Elles s’alarment des reculs sociaux majeurs pour les plus vulnérables induits par la politique du gouvernement.

    Source. Illustration : Matthias Hardoy.

  • Assurance-chômage : une dette doublement profitable

    Assurance-chômage : une dette doublement profitable

    Hélène Crouzillat, dans Politis :

    Jamais dans l’histoire de l’assurance-chômage les chômeurs n’ont été aussi peu et aussi mal indemnisés, aussi peu accompagnés qu’aujourd’hui. Parallèlement, la dette de l’assurance-chômage s’accroît à un rythme effréné, passant de 13 milliards, au moment où Pébereau pose son rapport sur la table, à plus de 37 milliards actuellement. Alors, à quel jeu pervers s’adonnent le gouvernement et son banquier Macron, obsédés par leur besoin d’économies ? Faire passer pour remède les causes du mal ?

    Il n’est nul besoin d’être expert en économie pour comprendre comment l’institution assurance-chômage s’est trouvée criblée de dettes. Défiscalisations, allègements d’impôt et exonérations ruinent à coup sûr les comptes sociaux et imposent dans le même temps de recourir à l’endettement sur les marchés financiers. Les banques gagnent alors une rente pérenne grâce aux intérêts fournis pour l’acquisition des titres d’emprunts et leurs portefeuilles, gorgés de titres de dette publique ou des organismes sociaux, garantis par l’État, sont le gage d’une solidité financière qui leur permet d’emprunter ailleurs à moindre coût ou de spéculer sereinement. Quoi de plus naturel alors que ce soient les mêmes banques qui préconisent au plus haut niveau de l’administration française des réformes structurelles censées réduire les dépenses sociales ?

    Tout le monde connaît l’adage « prendre le beurre, l’argent du beurre et le cul de la crémière ». Rien ne saurait mieux illustrer la logique de prédation à l’œuvre.

    Une tribune d’Hélène Crouzillat qui replace les récentes annonces gouvernementales dans la continuité des précédents coups de boutoir contre l’assurance chômage : passage sous la coupe de l’État, baisse de l’indemnisation, sous-financement au bénéfice des marchés financiers, etc.

    Source. Illustration : © Jacques Demarthon / AFP.

  • Le RSA dans le viseur

    Le RSA dans le viseur

    Un article dans Politis revient sur l’offensive actuelle du gouvernement contre les droits des personnes à très faibles revenus, allocataires du RSA.

    Tout doucement, l’exécutif prépare les esprits à une vieille idée de la droite : faire travailler les allocataires du RSA. Dans un discours prononcé le 13 juin à la Mutualité française, Emmanuel Macron dit vouloir améliorer l’accompagnement des allocataires les plus éloignés de l’emploi et responsabiliser les autres, « qui peuvent revenir vers le travail, mais que rien n’incite ni n’accompagne pour faire ce chemin ». Cela ressemble à une vieille marotte de la droite anti-« assistanat », déjà appliquée dans le département du Haut-Rhin, où les allocataires du RSA ont l’obligation de travailler « bénévolement » sept heures par semaine.

    Source


    Illustration : © Politis.

  • Non, les chômeurs ne sont pas des profiteurs

    Non, les chômeurs ne sont pas des profiteurs

    Un article dans Politis qui revient sur l’étude de Pôle emploi montrant que l’immense majorité des chômeur·euse·s respectent leurs engagements.

    Ce sont donc 86 % des personnes contrôlées qui ont démontré qu’elles remplissaient bien leurs obligations. Et sur les 14 % radiées in fine, seules 40 % étaient indemnisées par l’Unédic, les autres relevant soit du régime de solidarité (23 %) ou ne touchant plus rien (36 %).Vincent Richard

    Source : Non, les chômeurs ne sont pas des profiteurs, Vincent Richard, Politis.


    Illustration : © AFP.