Anne-Lise Biotteau et Michaël Sicsic, pour l’Insee :
Plusieurs variations fictives de prestations sociales et prélèvements directs sont simulées afin d’évaluer leurs effets sur le niveau de vie des ménages et les inégalités. Ainsi, une hausse de 5 % du montant forfaitaire du RSA diminuerait le taux de pauvreté de 0,2 point et l’intensité de la pauvreté de 0,8 point. Un accroissement de 5 % de la base mensuelle de calcul des allocations familiales augmenterait le niveau de vie moyen des bénéficiaires de prestations familiales de 0,3 %. Une hausse de 5 % du barème des aides au logement diminuerait le taux de pauvreté de 0,2 point. Enfin, une progression de 5 % des tranches de l’impôt sur le revenu exonérerait un million de ménages mais augmenterait légèrement les inégalités.
Un récent focus de L’Insee fournit quelques éléments pour nourrir le débat autour des allocations sociales.
C’est le modèle de microsimulation Ines qui a été utilisé. Afin d’évaluer l’effet, sur les finances des populations concernées, d’une éventuelle modification de quelques points à la hausse ou à la baisse du RSA et des allocations familiales notamment.
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